Comment on peut organiser la randonnée dans le désert?. Avec cette question j'ai torturé mon cerveau pendant des jours à Eilat ... La bonne chose est que c'est l'hiver [pendant la journée il fait environ 20°C, mais pendent la nuit il se refroidit jusqu'à cinq degrés, meme zéro degré!]
J'avais besoin de deux litres d'eau [au lieu des cinq litres recommandés dans le guide] pour un jour, mais j'ai dû transporter de l'eau pour au moins trois jours, ce qui fait six litres [six kgs], plus de l`alimentation pour cinq jours [cinq kgs]. Israël est un petit pays mais pas pour un randonneur!.
Il s'agit d'une environnement rude, sauvage cet désert du Néguev. Pour moi il ressemblait à la lune, sans aucune végétation, mais si on regarde bien on peut repérer des buissons, des arbres d'acacia petits dans les oueds [ou Nahal en hébreu].
Le fait que j'ai dû porter la nourriture et l'eau moi meme avait un peu gâté la joie de la randonnée: le Shvil monte-descente-monte tout le temps et surtout dans le Néguev, il fallait surveiller tout le temps où mettre tes pieds et la plupart du temps même arrêter et réfléchir de quelle manière passer un obstacle [je parle d'escalade, ascendant, descendant du haut des falaises ou des rochers, oueds ou des canyons].
Il vous rend lent et avec une chaude journée on boit l`eau trop vite. J'ai réussi à le faire avec deux litres d'eau par jour, ce qui n'est pas beaucoup. De plus que le sentier ne va pas droite mais rend de temps en temps énorme de-tours juste pour montrer le randonneur un canyon particulier, oued ou une falaise m'a fait laisser [deserter] le chemin pour prendre la route.
Peut-être que c'est à cause de ma mentalité pèlerin [on a un but et on prend le chemin plus court pour d'y arriver] ou que je fais un tel long voyage, mais il m'a irrité que je devais prendre tout le temps des dé-tours à travers difficile terrain..
Les israéliens textent un chauffeur de taxi ou des amis pour cache de l'eau et de la nourriture dans le désert mais moi je n`aime pas ça, je veux tout porter, je ne veux pas dépendre d'autres personnes.
Mis à part le paysage désertique impressionnant je trouve ça magique qu` il y a des gens qui peuvent vivre dans un tel environnement sauvage, faire de l'agriculture ou même exportent des produits comme le lait, le miel, le vin [!]. A Mitzpe Ramon j'ai séjourné dans une `désert éco-lodge` pour un couple de jours juste pour laisser passer une violente tempête.
Imaginez une randonnée dans le désert et soudain le vent devient glacial, il commence à pleuvoir [!], et avec une grande force!. Je juste arrivais à l'énorme cratère Ramon, à Mitzpe Ramon avant la debut du tempête.
Le propriétaire, Ziv, m'a parlé de la cave. J'étais plein de questions, telles que: - d'où vient l'eau, - comment on peut - pour l `amour de dieu- récolte des raisins dans le désert, - d'où vient le poisson?? [J'ai été invité à manger avec eux, et nous avons mangé un délicieux poisson], - l'eau de pluie est utilisée pour l'agriculture?.
Dans le Néguev `la goutte` système est utilisé: seulement assez gouttes de l'eau pour les racines de la végétation: des palmiers, de la dade, des raisins, des eucalyptus, des oliviers ... Beaucoup de végétation peut se développer avec de l'eau avec un niveau assez élevé de sel. C'est comment on le fait: l'eau salée du Néguev est mélangé avec de l'eau douce de la lac de Galilée qui le rend assez bon pour faire de l'agriculture.
Il y a beaucoup de technologie [de l'eau] dans le Néguev toute façon. Parfois j'ai passé un kibboutz qui était comme une oasis. Tous les kibboutz ont d'énormes, deux clôtures autour d'eux, généralement sous courant. Je ne le comprend pas, je sais que les gens veulent être sûr, mais comment on peut vivre dans un environnement de estile prisonniere?. Apparemment les kibboutzniks le font. A moi un Kibbutz ressemble à un endroit complet autonome de toute façon, il semble qu'ils ont tout: de l'eau, de l'électricité, de la nourriture, des produits de luxe, des voitures, des belles maisons ...
Pour un randonneur comme moi il est ennuyeux. Imaginez arriver à un kibboutz marchant autour de lui [la clôture], à la recherche de l'entrée ... Une fois j'ai été invité dans un kibboutz, Yovotna, par un Trail angel [Ange de chemin]. Les Trail angels sont des gens qui vivent à proximité du chemin. Ils offrent le randonneur un abri, une douche, et parfois ils ont une salle de randonneur `s avec une cuisine, ou une tente [En Arad j'ai dormi dans une tente bédouine]. Mais surtout je fais du campism. Ce pays est idéal pour faire le camping, il est autorisé presque partout, la seule chose est que maintenant en Février il se refroidit tellement si on a besoin d'un bon sac de couchage.
J'ai passé un ashram de désert [un lieu de méditation où on peut relaxer, suivre un cours de yoga, trouver la paix, etc], ou un endroit appelé Shaharut, sur le sommet d'une montagne de roche nue. Imaginez un couple de maisons où les gens vivent qui cherchent le silence [J'ai dormi là dans un wagon juste à côté de chameaux] et chaque maison a son oasis privée [des arbres] autour de lui.
Ou Midreshet Ben Gourion, une université / collège fondé par David Ben Gourion également situé à une très crue, endroit ressemblant la lune. Merci au système de goutte à goutte il y avait des arbres, des palmiers, un environnement complet vert, vraiment impressionnant!. J'ai séjourné dans une iglo-hiker`s room [gite d`etappe] avec tout: un douche [chaud], des lits, de l'électricité, des appareils pour faire la cuisine .. Je l'ai aimé tellement j'y suis resté un jour de plus.
En dehors de ces lieux le désert est vide. La partie la plus difficile du parcours était après la Midreshet, le montagne Karbolet ou le hamakhtesh hakatan [le grand cratère]. Le sentier suit le sommet de la montagne.
Imagine un grand montagne en forme de scie formée sous un angle d'environ 30 degrés et sous la forme d'une ellipse [le cratère]. Il m'a fallu une demi-journée seulement pour atteindre le début de la montée. Le lendemain j'ai commencé l'ascension. J'ai été complètement chargé avec de l'eau pour trois jours et de la nourriture pour cinq jours. Le lendemain je devais suivre un oued, une canyon d`escalade où je devais parcours des fosses pleines d'eau de pluie, passer des falaises ou des parois rocheuses.
La paroi rocheuse était tellement rampant qu'il y avait des poignées mis dans la roche. Pied a pied transportant un chargement de plus de vingt kilos, te tirant de poignée à poignée, pensant où mettre le pied .... Très intense!. Mais la récompense était une vue imprenable.
Sur la selle [sommet] de montagne le chemin continuait horizontale mais il faut marcher sous un angle ce qui pas fait le prommene facile. Le sentier suit la moitié du cratere mais je n`arrivais pas completer tout car il commençait à faire sombre ... Je suis descendu dans un oued et j`ai dormi au pied du montagne. Le lendemain j'ai suivi la bas de la chaîne de montagnes.
Après la hamakhtesh hakatan le chemin a croisé la hamakhtesh hagadol [le petit cratère], un cratère qui est parfaitement géométrique en forme de cercle. Encore une fois il fallait à faire un très escarpé [avec des poignées et des barres métalliques] pour atteindre le fond du cratère. La fin de la journée était à Mezad Tamar, un ancien bastion romain.
La ville d'Arad est en fait la frontière naturelle entre le désert sauvage Néguev et le plus vert désert de la Judée. J'ai été heureux d'y arriver parce qu'il y avait plus de végétation, c`était plus verte ... Sur mon chemin j'ai passé des villages bédouins, une sorte de bidonvilles le long de la route. Les tentes bédouines ont disparu malheureusement. Je me suis perdu dans un tel village deux fois mais un bédouin sympa m'a montré le chemin d`Israel [Shvil Israel].
Soudain une forêt de pins: la forêt Yatir!. Il fait bien faire la marche dans une telle forêt, respirer de l'air frais et les pins sentent bon!. Le sentier passe sur une ancienne voie romaine, la voie de César, construite par l'empereur Hadrien pour permettre à ses légions écraser le royaume de Judée. Il y a beaucoup d'histoire ici de toute façon. On prommene sans cesse le longue des ruines antiques de tous les temps [pré-romaine, romaine, époque ottomane], ou des `Tél`s, une colline en forme de table utilisé comme un poste de garde ou pour la construction d`une ville fortifiée [ancienne] sur le dessus de celui-ci.
... vestiges d'un pont ottoman, C.A. 1917
Il y a aussi plus d'histoire récente: il y a des traces de la guerre d'indépendance d'Israël/ les batailles contre les armées ennemies arabes. J'ai campé dans une villa au sommet d'une montagne [Beit Guvrin] où en 1947 les troupes égyptiennes étaient stationnés [avec parmi eux un personnage illustre: major Gamal Abd-el-Nasser, le deuxième président égyptien !].
Chez Jérusalem le chemin est dans les montagnes sur les terrasses qui remontent à plus de 6000 ans!. Impressionnante. Pour moi c'était beau de les voir de nouveau. La première fois que j'ai vu des terrasses comme ça a été en Colombie [la ciudad perdida] et a Pérou [Machhu Pichu].
La nuit je suis arrivé au centre médical Hadasa Ein Kerim, un immense hôpital / centre commercial avec même un gite de etappe!. Je n`ai pas un téléphone, j'ai juste demandé à un gars en face de l'hôpital si je pouvais utiliser son téléphone [il a téléphoné].
Les gens ici sont très sympathiques de toute façon. Personne n'avait pas entendu parler de cet gite d`etappe [la dame de l'information m'a dit que ma question était la première question elle a ecoute, et ca c`est speciale parce qu`elle doit répondre à beaucoup de questions dans un jour! haha]
Mais finalement [après 1,5 heure!] nous [le gars nommé Ya`el avec le téléphone m`accompagné dans la recherche de l'endroit] l`avons trouvé hamdoelilah! Et j'étais heureux parce que pendant la nuit il était tres tres froid brrrrr .....
Le chemin ne va pas à Jérusalem mais il y a un autre sentier qui te mène à la ville de Jérusalem mais c`est tres mal indice. C'est drôle parce que on est guidé en passant des monastères chrétiens comme saint Jean dans le désert, un couvent Franciscaner, ou `le source de Maria` ... Je n `ai plus le désir de visiter ces lieux. Il est encore trop touristique pour moi et je n `aime pas ça ...
Je joue avec l'idée de compléter le Shvil vers le nord le Golan et ensuite aller vers le sud, à travers la rive ouest de franchir vers la frontière avec la Jordanie et faire la randonnée ainsi de retour vers le sud a mon vélo qui est a Eilat.
... le monte zion, Jerusalem
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